La dépression saisonnière touche environ 18% de la population générale. Des études ont révélé que ce phénomène est plus fréquent dans les pays nordiques où la durée du jour diminue fortement en hiver. En France, les chiffres précis sont moins documentés mais on peut affirmer que plusieurs centaines de milliers de personnes pourraient en être affectées chaque année.
Qu’est-ce que c’est ?
La dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier (TAS) est un type de dépression qui survient pendant les mois d’automne et d’hiver. Elle commence généralement à la fin de l’automne ou au début de l’hiver et disparaît en été. On pense qu’elle est due au manque saisonnier de lumière solaire.
Mais tout le monde ne se sent-il pas un peu déprimé en hiver ?
En effet, beaucoup de personnes ont le « blues de l’hiver », c’est-à-dire qu’elles se sentent un peu plus déprimées ou tristes en hiver. Or dans le cas du « blues de l’hiver », les symptômes n’altèrent pas la vie quotidienne comme dans le cas de la dépression saisonnière.
Comment la reconnaître ?
La baisse de la luminosité entraîne une baisse d’énergie à l’arrivée de l’automne. Cependant, si cette baisse d’énergie persiste et affecte la vie quotidienne, une dépression saisonnière peut s’installer, et la diagnostiquer est primordial pour pouvoir la traiter correctement.
Les symptômes de la dépression saisonnière se répètent au moins à deux années d’intervalle et englobent :
- un état dépressif persistant,
- une fatigue chronique,
- des troubles du sommeil,
- une perte d’intérêt pour les activités appréciées,
- des difficultés de concentration.
Et les causes ?
Le rôle de la lumière et du rythme circadien
Le manque de lumière naturelle perturbe notre rythme circadien, notre horloge interne qui régule le cycle veille-sommeil. Cela peut entraîner une diminution de la production de sérotonine, une hormone du bien-être, et une augmentation de la mélatonine, l’hormone du sommeil, un déséquilibre favorisant la dépression.
Ces perturbations hormonales peuvent modifier l’humeur et le comportement, entraînant des sentiments de tristesse. L’exposition à une lumière vive le matin peut aider à réinitialiser l’horloge circadienne et à réduire les symptômes dépressifs.
Les facteurs génétiques et environnementaux
Les antécédents familiaux de dépression et le fait de vivre dans des régions peu ensoleillées sont des facteurs de risque. Les fluctuations hormonales mensuelles chez les femmes les exposent plus facilement à cette dépression saisonnière.
Par ailleurs, une augmentation du stress pendant la période des fêtes ou les problèmes financiers peuvent également augmenter les symptômes. C’est pourquoi le soutien familial ainsi qu’un bon environnement social permettent de réduire ces facteurs de risque.
Comment venir à bout de la dépression saisonnière ?
La luminothérapie est le traitement le plus fréquent. Elle consiste à s’exposer quotidiennement le matin (pendant 20 à 30 minutes) à une lumière artificielle intense (10 000 lux) imitant celle du soleil, permettant ainsi de réguler les cycles hormonaux et d’améliorer l’humeur. Les antidépresseurs peuvent également être prescrits pour rétablir l’équilibre chimique du cerveau.
Méthodes PEAT
Avoir recours aux Méthodes PEAT lors de dépression saisonnière est une excellente option. Ces thérapies brèves permettent de libérer les fortes émotions de tristesse qui vous submergent en les amplifiant pour mieux pouvoir les traverser et ainsi les effacer. Les Méthodes PEAT utilisent les polarités qui sont en nous pour dépasser la tristesse qui vous accable et vous rend déprimé. En effet, dans ce cas précis de dépression hivernale, l’objectif sera de ramener la polarité opposée à la tristesse en vous, c’est à dire la joie, pour atteindre un état de neutralité, d’équilibre où vous vous sentirez apaisé, serein.
Shiatsu
Si parler, échanger ou accéder à vos ressentis est extrêmement difficile pour vous, si vous êtes plus à l’aise dans la relation au toucher, alors le Shiatsu vous attend !
Effectivement, cette thérapie manuelle japonaise issue de la médecine traditionnelle chinoise va vous permettre de vous reconnecter à votre corps et ressentir les émotions qui vous perturbent. Le toucher du Shiatsu entraîne la production d’ocytocine par votre corps, cette hormone de la confiance, de l’apaisement, du lien à l’autre.
Lors d’une séance, je travaille sur certains points d’acupuncture en lien avec la tristesse, la dépression, le manque de confiance et de volonté.
En fin de séance, vous vous sentez plus détendu, apaisé, moins déprimé, plus vivant.