En France, environ 180 000 personnes souffrent de cette maladie (soit 0,3 % de la population française). Les personnes atteintes ont souvent en commun un terrain génétique spécifique. Elles sont fréquemment porteuses du gène HLA (Human Leucocyte Antigene) B 27. La douleur et la raideur peuvent compromettre la réalisation des activités quotidiennes, en rendant tout mouvement difficile.
Qu’ est-ce-que la Spondylarthrite Ankylosante ?
La spondylarthrite ankylosante est une inflammation chronique des articulations, caractérisée par une atteinte du rachis et du bassin. Elle se manifeste par des poussées douloureuses entrecoupées d’accalmies. Elle peut parfois évoluer vers un enraidissement des articulations touchées.
Plus fréquente chez l’homme, elle peut néanmoins toucher les deux sexes. Chez les femmes, on diagnostique de plus en plus de formes mineures, qui passaient complètement inaperçues auparavant.
La spondylarthrite ankylosante se déclare souvent entre 20 et 30 ans, mais parfois à l’adolescence ou à un âge plus tardif. Cette maladie auto-immune ne met pas la vie du patient en jeu, mais le handicape progressivement. Les douleurs de la spondylarthrite sont généralement nocturnes et réveillent le patient le matin. À l’inverse des autres maladies articulaires, la douleur peut être soulagée par la marche et le mouvement.
Causes et Symptômes
Le terrain génétique est souvent mis en cause dans le développement de la spondylarthrite ankylosante (gène HLA (Human Leucocyte Antigene) B 27).
Un dérèglement du système immunitaire peut également être identifié comme une cause de son développement. Le corps fabrique alors des anticorps qui se détruisent entre eux, comme pour certaines maladies auto-immunes.
Les facteurs environnementaux sont aussi régulièrement mis en cause. Le tabac et l’altération de la flore intestinale sont les deux principales hypothèses énoncées.
Le principal symptôme de la spondylarthrite est la douleur localisée :
- dans le bas du dos ou les fesses ;
- dans les bras et les jambes.
Une fatigue chronique s’installe. Celle-ci peut être liée au développement de la maladie, mais aussi aux troubles du sommeil dus aux douleurs, au manque d’activité physique ou encore à certains médicaments.
Concernant les autres symptômes, on retrouve :
- des uvéites (inflammation de la partie antérieure de l’œil) ;
- un psoriasis cutané ;
- des douleurs intestinales et des diarrhées ;
- des troubles du rythme cardiaque ou des douleurs pulmonaires plus occasionnellement.
- des problèmes rénaux ;
- des atteintes génitales.
Le Shiatsu aide à soulager ces symptômes
Il n’existe pas de traitement pour guérir la spondylarthrite. Toutefois, certains médicaments permettent de contrôler les symptômes et de diminuer l’inflammation et les douleurs.
En médecine traditionnelle chinoise, dont s’inspire le Shiatsu, c’est la Structure, le Yin, qui ne fonctionne pas correctement. Il va donc falloir renforcer l’énergie des deux Merveilleux Vaisseaux que sont le Chong Mo et le Ren Mo. Les énergies du Daï Mo et des méridiens Maître Cœur et Triple Réchauffeur sont également à stimuler pour renforcer les systèmes immunitaire et émotionnel.
La douleur, l’insomnie, la fatigue et le stress sont les raisons les plus fréquentes des consultations Shiatsu pour les personnes atteinte de spondylarthrite ankylosante.
Les séances de Shiatsu permettent :
- une meilleure circulation sanguine et lymphatique ;
- une facilitation de la sécrétion d’hormones ;
- une détente des muscles et des tendons ;
- une augmentation de la souplesse du corps, meilleure mobilité des articulations ;
- une meilleure digestion et élimination ;
- une extériorisation des émotions refoulées, enfouies ;
- un bien-être psychique ;
- une réduction de la fatigue, du stress, des tensions.
Un accompagnement holistique naturel pour la personne malade mais également pour son entourage : le Shiatsu en traitant vos maux physiques traite également les mots non exprimés, refoulés.
Le Shiatsu vient en complément d’un traitement médical et ne se substitue absolument pas à ce dernier.