On pourrait définir une émotion comme une information provenant de l’extérieur qui pénètre notre territoire intérieur. Imaginez votre corps comme un câble conducteur traversé par une énergie, un courant éléctromagnétique allant de bas en haut ; être traversé par ce courant c’est « vivre une émotion ».
Quand les émotions deviennent traumatisme
Or ce câble conducteur peut fondre si le voltage qui le traverse est beaucoup trop fort ; notre corps peut en effet mourir s’il ressent certaines émotions extrêmement puissantes. Pour pallier à ce genre de risque, il existe un système naturel de protection nommé la dissociation ou la sidération. Imaginez qu’une émotion de 50 000 volts cherche à vous traverser. Imaginez que votre corps ne peut véhiculer que 30 000 volts en toute sécurité ; les 20 000 volts restant vont être stockés, dissociés de vous en attendant d’être conduits à leur tour. Ils vont être stockés dans votre mémoire cellulaire, ils vont se cristalliser dans votre corps et entraîner deux conséquences : l’apparition de la maladie physique en lien avec l’émotion bloquée ou bien la réalité que vous allez désormais regarder sera constamment teintée par le traumatisme vécu.
Les émotions violentes à la source de traumatismes sont soit nées de la vie soit liées à l’enfance dans la majorité des cas mais peuvent également être transgénérationnelles. Pour les nettoyer, il va falloir dissoudre ces cristaux émotionnels encapsulés dans notre corps. Le phénomène naturel qui permet cette dissolution se nomme la « résonnance sympathique ». C’est à dire que pour libérer l’émotion engrammée dans notre corps, cette émotion va devoir rencontrer une fréquence identique lors d’une scène de la vie courante. En d’autres termes, il s’agit de rencontrer une scène générant une émotion similaire à celle du traumatisme initial mais en moins violente.
Nous l’avons dit, notre système de filtration du réel est sans cesse teinté par le traumatisme vécu. Une personne ayant perdu un enfant très jeune sera extrêmement sensible à la mort des enfants et regardera la vie à travers ce prisme. Il va avoir, inconsciemment, tendance à sélectionner dans le grand réel tout ce qui touche à son drame et l’attirer à lui pour pouvoir traverser l’émotion associée à la source de son traumatisme.
En d’autres termes, la mémoire cellulaire agit comme un filtre permettant de tirer des scènes du réel et d’en récupérer le trésor émotionnel qui mène à la guérison. Plus vous aurez suffisamment ressenti ces scènes nécessaires, plus votre mémoire cellulaire sera nettoyée et plus vous irez mieux.
Les Méthodes PEAT pour libérer vos émotions
Or, se laisser traverser par ces émotions douloureuses demande du courage ! Ressentir n’est pas nocif bien au contraire ! C’est là que les Méthodes PEAT interviennent : elles amplifient l’émotion pour la libérer, l’extraire de votre corps pour qu’elle se dissolve. « Tout ce à quoi l’on fait face s’efface ». Les Méthodes PEAT font travailler le corps et ses ressentis ; c’est à partir de lui que l’on peut avancer dans la dissolution des traumas et émotions parasites. Connaître la cause n’est pas l’objectif de ces thérapies brèves, revivre l’émotion virulente encapsulée dans le corps est le véritable enjeu, pour qu’elle soit libérée. C’est ce qui distingue les Méthodes PEAT des autres thérapies.
Nous avons le choix : accepter sa fragilité, sa vulnérabilité et s’en sentir bouleversé pendant quelque temps ou bien s’y opposer, la refuser pour ne plus ressentir la douleur mais en faire une compagne de chaque jour. Soit je traverse l’émotion pour un temps, soit je baigne constamment dans un mal être que je ne peux pas vraiment identifier.
L’eau et les émotions fonctionnent de la même manière, plus elles sont contenues plus elles prennent de force jusqu’à tout détruire si nécessaire pour retrouver la sortie.
Nous avons besoin de ces traumas pour réparer des parties de nous oubliées. Malgré nos dénis, nos peurs, les retrouvailles avec nous-même sont inéluctables.
Je vous accompagne avec bienveillance sur cette voie avec les Méthodes PEAT.